En 2023, le paysage cinématographique français reste en pleine mutation, avec une tension palpable entre les géants historiques de l’industrie et une nouvelle génération de talents issus de la France périphérique, des Outre-mer, de la culture urbaine et de la production de contenus numériques. Ces jeunes créateurs apportent une richesse culturelle indéniable à la scène cinématographique nationale, mais leurs voix sont souvent étouffées par des obstacles considérables, parmi lesquels la pandémie de COVID-19.
Le paysage cinématographique français a également été influencé par une convention collective instaurée en 2015, qui a établi une grille salariale uniforme pour tous les films, indépendamment de leur budget, à l’exception de ceux qualifiés de “fragiles”. Cette mesure a suscité des inquiétudes parmi les cinéastes, craignant qu’elle ne limite leur créativité et leur accès aux financements nécessaires.
Cependant, il est crucial de se rappeler que récemment, le cinéma français a dû relever des défis majeurs. En 2015, une nouvelle convention collective a été mise en place, prévoyant une grille salariale qui s’appliquerait à tous les films, indépendamment de leur budget, sauf pour les films qualifiés de “fragiles” qui bénéficiaient d’une dérogation. Cette mesure a soulevé des inquiétudes parmi les cinéastes, craignant que cette convention ne les “enterre vivants”. Les producteurs indépendants, dont l’AFPF, ont dialogué avec ces jeunes cinéastes et d’autres syndicats. Ils ont fait deux constats qui restent pertinents aujourd’hui : “Nous sommes ceux qui subissent avec le plus de violence le manque de financement du CNC, les spectres de la censure bureaucratique, l’asphyxie imposée par les chaînes de télévision, la précarité de nos techniciens, les coûts de diffusion exorbitante, les modifications budgétaires arbitraires en cours de production. Les difficultés de la diversité sont les nôtres, et notre faiblesse est que ces difficultés ne sont pas partagées par nos partenaires potentiels. Nous avons besoin de plus de films, avec des budgets plus faibles et nous devons financer ces films. Trop de sociétés [de production] en 2015 avaient plus de films agréés qu’elles ne pouvaient en réaliser.”
Dans ce contexte, l’Association Française des Producteurs de Films (AFPF), créée en 1972, joue un rôle essentiel en soutenant et en promouvant les producteurs indépendants de tous horizons. Les producteurs français sont confrontés à des enjeux considérables, à la fois en raison de la situation sanitaire et des défis structurels auxquels le cinéma français est confronté.
L’AFPF n’est pas simplement une institution respectée dans l’industrie du cinéma, elle est une véritable pépinière de talents. L’association rassemble une diversité de producteurs, des plus expérimentés aux plus novices, confirmant son engagement en faveur de la pluralité des voix. Que vous soyez un producteur chevronné ou un débutant, que vous travailliez dans le cinéma, la télévision, la réalité virtuelle ou le numérique, l’AFPF est ouverte à toutes les sphères de la production. Elle offre un espace où toutes les voix sont entendues et respectées, où l’inclusion est la règle, et où la diversité est célébrée.
Notons également que l’industrie cinématographique et audiovisuelle est actuellement confrontée à des enjeux mondiaux, comme en témoigne la récente grève des scénaristes de la WGA et des acteurs d’Hollywood, dirigée par la SAG-AFTRA. Ces professionnels réclament une réévaluation de leurs droits, une meilleure rémunération, en particulier pour les contenus diffusés en streaming, ainsi qu’une réglementation de l’utilisation de l’intelligence artificielle.
Sous la présidence de Régine Larcher, élue récemment en décembre 2022, l’AFPF s’engage résolument en faveur de l’inclusion élargie, collaborant avec des membres influents de l’industrie et mettant en œuvre des actions concrètes pour rendre ses initiatives plus visibles et efficaces. Une nouvelle ère s’annonce pour l’Association Française des Producteurs de Films, avec une vision de l’avenir cinématographique plus prometteuse pour tous. Comme l’a souligné Régine Larcher : “La diversité dans le cinéma est une source d’enrichissement créatif inestimable. C’est en unissant nos voix et nos talents que nous façonnons un avenir cinématographique plus brillant pour tous.”
De plus, il est à noter que 50 ans après sa création, l’AFPF a élu sa première femme en tant que présidente. Régine Larcher, la nouvelle présidente de l’AFPF, apporte une perspective fraîche et un engagement renouvelé pour soutenir la diversité et l’innovation au sein de l’industrie cinématographique française. En repensant à l’héritage d’Anatole Dauman, de René Thévenet et de Louis Duchesne, l’AFPF continue de rassembler des producteurs d’hier, d’aujourd’hui et de demain, confirmant ainsi sa vocation de pépinière pour les nouveaux acteurs de la profession.
Agence K’s communication
Tel : 0664 55 42 19
contact@agenceks.com